Est-il possible de faire une quatrième césarienne? Avis et opinions de médecins

La quatrième césarienne en Russie et dans le monde est rarement pratiquée. Cependant, l’absence de pratique généralisée ne signifie pas qu’une mère de trois enfants, apparue grâce aux efforts des chirurgiens, ait le droit d’avoir un quatrième enfant.

Certes, une telle grossesse aura bien sûr ses propres caractéristiques et l'opération sera quelque peu différente des précédentes. Dans cet article, nous examinerons la probabilité d'une quatrième césarienne et les risques qui y sont associés, ainsi que l'analyse des opinions des médecins.

La médecine moderne peut mener et 4 opérations, et 5, et 6, et aussi longtemps que nécessaire. Mais les risques pour la vie de la mère et du fœtus, pour leur santé, avec chaque «coupure royale» ultérieure (traduction «césarienne» du latin) augmenteront considérablement.

Il n'y a pas si longtemps, même deux césariennes étaient source de confusion chez les médecins. Ensuite, ils ont commencé à effectuer trois opérations sans poser de questions et les femmes, qui pour une raison quelconque accouchent à l'aide d'un scalpel de chirurgien, ont eu la possibilité d'être nombreuses. Ils ont été privés de cette opportunité jusqu'au début de notre siècle.

Maintenant, la quatrième césarienne est effectuée, parce que la médecine dispose de nombreuses possibilités dans l'application de nouveaux outils et matériels chirurgicaux, mais que la femme en est encore au stade de l'enregistrement, elle doit être avertie des risques auxquels sa décision de préserver et de porter l'enfant peut être associée, de quelles complications rencontre au cours de la chirurgie et dans la période postopératoire.

Le principal danger réside dans la probabilité de divergence utérine le long de la cicatrice. Chaque césarienne suivante est réalisée le long de l'ancienne cicatrice, à chaque fois que les chirurgiens doivent l'exciser afin de poser un nouveau point. Par conséquent, après trois césariennes, il est rare qu'une femme se vante d'une cicatrice riche et fiable dans la région de l'utérus.

L'organe de reproduction grandit à mesure que le bébé grandit, ses parois s'étirent et sa cicatrice se raidit également. Parce que le risque de ne pas rester debout et éclater lors de chaque nouvelle grossesse augmente. Les conséquences peuvent être tragiques: dans la plupart des cas, l’enfant et la mère meurent.

En raison du tissu cicatriciel dans l'utérus, la probabilité d'une fixation anormale du placenta augmente, ce qui se traduit par un retard dans le développement intra-utérin du fœtus, ses défauts de développement, son hypoxie et son détachement prématuré du "bébé". À chaque nouvelle intervention chirurgicale, la probabilité d'une augmentation totale du placenta dans l'utérus dans la zone du rumen augmente, si une partie du «lieu réservé aux enfants» s'y rend. Dans ce cas, l'accouchement se termine par l'ablation de l'utérus, car il n'est pas possible de séparer la suite de l'accouchement par inversion totale.

C’est ce qu’il est conseillé à une femme de consulter lorsqu'elle vient s’inscrire pour la quatrième grossesse après trois césariennes de l’histoire. Beaucoup ne résistent pas à l'oppression des prospects et acceptent l'avortement. Ceux qui restent fermes dans leur intention de donner naissance commencent progressivement à se rendre compte que tout n'est pas si effrayant.

Même si la cicatrice était initialement peu idéale après trois césariennes, les médecins doutaient de sa viabilité, c’est-à-dire des cliniques et des médecins spécialisés dans la gestion de telles grossesses. Si vous le souhaitez, même avec une cicatrice posant problème, une femme peut porter un bébé.

La technique opératoire n'est pas très différente des interventions précédentes, mais la quatrième césarienne peut durer plus longtemps en raison de la nécessité de l'excision et de l'élimination des anciennes adhérences et du tissu conjonctif inégal.

En période postopératoire, la femme a particulièrement besoin de médicaments contractiles, car les parois de l'utérus sont trop étirées après 4 ours et, en présence d'une nouvelle cicatrice, elles sont extrêmement réduites.

Sinon, il n'y a pas de différences significatives. L’hospitalisation doit être planifiée entre 37 et 38 semaines de grossesse. Si des signes d'insolvabilité de la cicatrice et une menace de rupture sont observés (et qu'il est nécessaire de la contrôler par échographie tous les 10 jours au troisième trimestre), l'opération peut être effectuée plus tôt.

Selon les médecins, il n'y a rien d'inhabituel dans la quatrième césarienne. Comme dans le cinquième et même dans le sixième. Mais maintenant, le système de santé moderne, qui exige beaucoup du médecin, ne laisse parfois pas le choix au médecin. Pour ne pas être responsable des conséquences éventuelles, si la cicatrice sur l'utérus n'est pas trop bonne, le médecin doit proposer l'avortement à la femme enceinte.

Une autre approche dans les cliniques qui sont prises pour de telles grossesses (généralement moyennant des frais). Là, une femme peut vraiment être encouragée et redonnée de l'espoir, d'autant plus que les médecins comprennent parfaitement que la quatrième césarienne peut et doit être pratiquée et que de nombreux dangers peuvent être évités en observant attentivement l'état de la future mère.

Il n'y a pas beaucoup de critiques des patients eux-mêmes sur Internet, car seuls quelques-uns sont décidés pour la quatrième naissance par le biais du CS. L'auteur de cet article est l'un de ceux qui ont décidé de ne pas regretter leur décision.

Les mamans partagent leurs expériences dans la vidéo suivante.