La Russie va imposer des amendes aux parents qui refusent l'examen psychologique des enfants

Les députés de la Douma d'Etat de la Fédération de Russie proposent de donner plus de pouvoirs aux commissions des affaires de la jeunesse que celles-ci. En particulier, les commissions ont aujourd'hui le droit d'envoyer un enfant qui se comporte de manière antisociale, pour examen médical et psychologique. Cela nécessite le consentement des parents ou des tuteurs. Le projet de loi, présenté par un certain nombre de députés de Russie unie, implique que les parents qui refusent un tel examen peuvent être condamnés à une amende.

L'initiative n'est pas née de zéro - la cause en était des attaques choquantes dans les écoles de Perm et de Bouriatie.

Au cours de la procédure, il est devenu évident que les commissions des affaires de la jeunesse fonctionnaient de manière formelle et il n’était pas question de garantir la prévention de la délinquance juvénile. Cela est souvent dû au fait que ces commissions n’ont pas assez d’autorité.

Si le Parlement approuve ces idées, la commission des affaires de mineurs dans les régions de Russie se verra conférer le statut d'organe à part entière du pouvoir exécutif. Ils auront non seulement le droit de coordonner les enseignants, le personnel médical, les travailleurs sociaux et les organismes de tutelle et de garde à vue dans la prévention des suicides et de la délinquance juvénile, mais pourront également: exercer un contrôle total pour les mesures prises.

Ainsi, si un adolescent, selon les membres de la commission, se comporte de manière inadéquate, il peut être envoyé pour examen chez un médecin ou un psychologue. Les parents qui tentent de faire obstacle à l'examen devront payer une amende.

Le montant estimé de la sanction est de 2 000 à 3 000 roubles.

En outre, les membres de la commission pourront collecter informations sur les adolescents difficiles et leurs parents - sur la condamnation de membres de la famille, si l'un d'entre eux est enregistré auprès de narcologues ou de psychiatres. Si l'un des responsables ou des médecins refuse de fournir de telles informations, la commission peut leur infliger une amende de 500 à 1 000 roubles.

Le projet de loi étant à présent examiné par des experts, il est prévu de le soumettre à la Douma d'Etat pour examen dans un délai d'une semaine.

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